Il n’est pas nécessaire qu’une personne soit violemment frappée (perte de conscience) pour subir une commotion cérébrale. Les symptômes courants de commotion cérébrale sont les suivants :
Maux de tête ou pression sur la tête |
Contrariété ou énervement faciles |
Étourdissement | Tristesse |
Nausées ou vomissements | Nervosité ou anxiété |
Vision floue ou trouble | Émotivité accrue |
Sensibilité à la lumière ou au bruit | Sommeil plus long ou plus court |
Problèmes d’équilibre | Difficulté à s’endormir |
Sensation de fatigue ou d’apathie | Difficulté à travailler sur ordinateur |
Pensée confuse | Difficulté à lire |
Sensation de ralenti | Difficulté d’apprentissage |
Les signes d’une commotion pourraient être les suivants :
Position immobile sur la surface de jeu | Regard vide |
Lenteur à se relever après avoir reçu un coup direct ou non à la tête | Problème d’équilibre, démarche difficile, incoordination motrice, trébuchement, lenteur de déplacement |
Désorientation, confusion ou incapacité à bien répondre aux questions | Blessure au visage après un traumatisme à la tête |
Se tenir la tête |
If your child shows any of the following Red Flag Symptoms call 911 immediately:
Examen médical sur place Selon la gravité soupçonnée de la blessure et de l’accès à des services médicaux, un examen initial devra être mené par du personnel médical d’urgence ou par un professionnel de la santé agréé présent sur les lieux, si tel est le cas. Si jamais l’athlète perd connaissance, ou bien si l’on soupçonne une blessure à la tête plus grave ou une blessure à la colonne vertébrale, un examen médical d’urgence doit être effectuée par le personnel médical d’urgence (voir « d » ci-dessous). En l’absence d’un tel soupçon, l’athlète doit subir un examen médical non-urgent sur les lieux ou un examen médical classique, selon si un professionnel de la santé agrée est présent ou non (voir « e » ci-dessous).
Si l’on soupçonne qu’un athlète a été victime d’une blessure à la tête plus grave ou d’une blessure à la colonne vertébrale, au cours d’un match ou d’un entrainement, on devrait immédiatement appeler une ambulance afin de conduire le patient au service d’urgence le plus proche afin qu’il fasse l’objet d’un examen médical.
Les entraîneurs, parents, thérapeutes et responsables sportifs ne devraient pas tenter de retirer l’équipement que porte l’athlète ou déplacer l’athlète et devraient attendre que l’ambulance arrive. À la suite à l’intervention du personnel des services d’urgence qui aura procédé à un examen médical d’urgence, l’athlète devrait être transféré à l’hôpital le plus proche pour passer un examen médical. Si la victime est âgée de moins de 18 ans, on devrait contacter les parents de l’athlète immédiatement pour les informer de la blessure dont leur enfant a été victime. Dans le cas où l’athlète a plus de 18 ans, si les coordonnées d’une personne avec qui communiquer en cas d’urgence ont été indiquées, l’incident doit lui être signalé.
Si on soupçonne qu’un athlète a été victime d’une commotion cérébrale, et que l’on a éliminé toute possibilité de blessures à la tête plus grave ou de blessure à la colonne vertébrale, il faut retirer le joueur du terrain immédiatement.
L’athlète devrait être conduit dans un lieu calme et suivre un examen médical qui sera mené à l’aide de l’Outil d’évaluation des commotions cérébrales 5 (SCAT5) ou du SCAT5 pour enfants. Le SCAT5 et SCAT5 pour enfants sont des outils cliniques qui devraient être utilisés uniquement par un professionnel de la santé agréé qui a l’habitude d’utiliser ceux-ci. Il est important de se rappeler que les résultats aux tests SCAT5 et SCAT5 pour enfants peuvent être normaux lorsque la commotion cérébrale est aiguë. Ces outils peuvent donc être utilisés par des professionnels de la santé agréés pour documenter le statut neurologique initial, mais ne devraient pas être utilisés pour prendre des décisions relatives à la reprise du sport chez les jeunes athlètes. Tout jeune athlète à qui l’on soupçonne d’avoir été victime d’une commotion cérébrale ne devra ni s’entrainer ni participer à un match avant d’avoir suivi un examen médical.
Si on retire un jeune athlète du jeu après un impact significatif et qu’une évaluation médicale est effectuée par un professionnel de la santé agréé, mais qu’il n’exhibe AUCUN signe visible de commotion cérébrale ou ne rapporte AUCUN symptôme pouvant être lié à une commotion cérébrale, l’athlète pourra recommencer l’action, mais il devrait être surveillé au cas où il exhiberait des symptômes à retardement.
Dans le cas d’athlètes affiliés à une équipe nationale (âgés de 18 ans et plus) le thérapeute, physiothérapeute sportif agréé ou médecin responsable des soins médicaux pendant un évènement sportif déterminera peut-être que l’athlète en question n’a pas été victime d’une commotion cérébrale en se basant sur les résultats d’un examen médical. Dans ce cas, l’athlète sera autorisé à recommencer à la compétition ou à s’entrainer sans lettre d’autorisation d’un médecin, mais la situation devrait être expliquée clairement au personnel responsable de l’entrainement. Les athlètes autorisés à reprendre l’entraînement ou la compétition devront être surveillés pour s’assurer qu’ils ne démontrent pas de symptômes à retardement. Si l’on détermine que l’athlète démontre des symptômes à retardement, on devra lui demander de s’arrêter et de suivre un examen médical par un médecin ou un infirmier praticien.
Il faudra organiser un renvoi immédiat à un examen médical par un médecin ou un infirmier praticien, et l’athlète ne pourra pas retourner au jeu jusqu’à ce que l’autorisation médicale ait été obtenue.
How: Sport Concussion Assessment Tool 5 (SCAT5),
Child Sport Concussion Assessment Tool 5 (Child SCAT5)
Afin de pouvoir fournir une évaluation complète des athlètes qui risquent d’avoir été victimes d’une commotion cérébrale, l’examen médical devra permettre d’éliminer la possibilité de tout traumatisme crânien grave et de blessure à la colonne vertébrale, de problèmes médicaux et neurologiques qui présentent des symptômes similaires à ceux d’une commotion et de faire le diagnostic d’une commotion cérébrale en se basant sur les observations découlant de l’étude des antécédents cliniques de l’examen physique, et de l’usage de tests accessoires (à savoir une scintigraphie du cerveau). En plus des infirmiers praticiens, les types de médecins qualifiés 2 pour procéder à l’évaluation des patients que l’on soupçonne avoir été victimes de commotion cérébrale incluent les pédiatres, les médecins de famille, les médecins spécialisés en médecine sportive, les urgentologues, la médecine interne, les médecins spécialisés en réadaptation (physiatres), les neurologues et les neurochirurgiens.
Dans certaines régions du Canada où l’accès aux médecins est restreint (collectivités rurales et collectivités situées dans le nord du Canada), un professionnel de la santé agréé (infirmier) ayant un accès pré-organisé à un médecin ou à un infirmier praticien peut jouer ce rôle. L’examen médical permettra de déterminer si l’athlète a subi une commotion cérébrale ou non. Les athlètes ayant reçu un diagnostic de commotion cérébrale devraient recevoir une Lettre confirmant le diagnostic médical. Les athlètes dont on a déterminé qu’ils ne souffraient pas de commotion recevront l’autorisation de reprendre leur sport, mais devront recevoir une lettre d’un médecin les autorisant à reprendre leurs activités sportives, ce qui inclut les entrainements et les matchs.